Commissioner Moscovici's introductory remarks at the Eurogroup press conference
Merci président. Je vais être rapide car je suis en accord avec sur tout.
D'abord sur la Grèce, nous avons eu une bonne discussion aujourd'hui, une discussion qui nous permet, de regarder la situation et les prochaines étapes avec davantage d'optimisme.
Nous avons continué depuis notre dernière réunion à travailler pour une bonne et rapide conclusion de la deuxième revue. Ceci reste notre priorité.
Comme vous le savez, pour conclure il faudra arriver à un accord global:
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-Sur les deux ou trois points qui sont encore ouvert en termes de conditionnalité liées aux réformes et à la politique budgétaire,
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-Sur un mécanisme pour rassurer tous les partenaires de l'engagement de la Grèce à maintenir le sérieux budgétaire après la fin du programme l'année prochaine,
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-Et sur la définition des objectifs budgétaires pour le moyen terme.
J'ai été franchement très content de constater cet après-midi que nous sommes tous d'accord pour saisir ce moment pour avancer et conclure, et j'ai vraiment le sentiment que personne ne souhaite retourner en arrière. Il le faut car nous devons aider la Grèce à renforcer la reprise qui est désormais en marche, avec des résultats en 2016 qui sont meilleurs que prévus sur le front de la croissance, du marché dutravail et des finances publiques.
Nous allons donc poursuivre nos contacts dans les jours qui viennent et préparer le terrain pour une nouvelle mission de nos équipes à Athènes, que je l'espère puisse avoir lieu prochainement. Ma conviction, c'est que nous pourrons y arriver si tout le monde fait l'effort nécessaire, qui est un effort significatif, mais qui n'est pas hors de portée et qui n'est vraiment pas si loin.
En ce qui concerne les projets de plan budgétaire de l'Espagne et de la Lituanie, je salue l'accord de l'Eurogroupe avec nos opinions adoptées il y a deux semaines.
Pour l'Espagne, je veux noter que c'est la première fois que la Commission ait conclu que leur projet de plan budgétaire est globalement conforme. C'est donc une bonne nouvelle et c'est une avancée. Il est maintenant important que le budget 2017 soit adopté et qu'il soit mis en œuvre le plus tôt possible.
Pour la Lituanie, notre conclusion qu'il y a un risque de non-conformité. Alors je sais que ce n'est pas facile à comprendre pour une économie qui a des finances publiques assez saines en réalité. Mais c'est aussi l'enjeu de nos règles. Cela pourra changer à "globalement conforme" si les reformes importantes du système des retraites et du marché du travail sont effectivement mises en œuvre, ce qui ouvre la voie à la flexibilité budgétaire demandée pour cette année. Nous y reviendrons au printemps mais nous examinons cela dans le meilleur esprit.
We also discussed today the post-programme surveillance reports for both Ireland and Portugal. A little over three years has passed since Ireland successfully completed its adjustment programme, a little less than three years in the case of Portugal.
Ireland is set to continue enjoying robust growth this year, in spite of increased uncertainty caused in particular by the UK referendum. This uncertainty makes a continuing prudent approach to fiscal policy all the more important. And I know the authorities are aware of this and I welcome Michael Noonan's confirmation of this today.
In the case of Portugal, growth is of course more moderate, but picked up more than expected in the second half of last year, while the labour market continues to improve. On the fiscal front, the excessive deficit procedure has been put into abeyance. To build on these gains, it will be important to continue to pursue a prudent fiscal strategy, act to reduce corporate debt and continue with reforms to boost competitiveness in order to strengthen the recovery that is now clearly present. And again, Mario Centeno reassured us about the government's intentions in this sense today.
On the IMF's Article IV assessment of the euro area, I would just underline that there is a broad convergence of views between our institutions both in terms of the growth outlook and the overall assessment of risks and what needs to be done.
Since our autumn forecast last November, which we will be updating in a few weeks, we have seen some improvement in economic indicators, such as the strengthening of confidence. These developments are encouraging, but do not call into question the need for a more balanced policy mix which should be based on productivity-focused, socially progressive structural reforms, further support for investment and a smart application of our fiscal rules.
I will not elaborate further on these points today as I will be presenting the Commission's winter 2017 economic forecast on 13th of February, and later next month our detailed country reports for each Member State.
SPEECH/17/156