[autom.vertaling] La Réunion Ministérielle DE l'OMC à Cancun van DE préparation DE van Etat (en)
woensdag 3 september 2003
- En vue de la Ministérielle de l'OMC qui se tiendra la semaine prochaine à Cancun, au Mexique, le Collège a eu un échange de vue sur l'état de la préparation de cette conférence dont je voudrais vous faire part aujourd'hui.
- Comme vous le savez, la réussite du cycle de négociations commerciales de Doha reste la priorité absolue de l'Union européenne en matière commerciale. Nous en attendons de raffermir les fondements de la croissance en Europe, grâce à une ouverture accrue des échanges de biens, de services et d'investissements, sur base des règles de jeu renforcées pour encadrer cette ouverture. Mais tout aussi important , nous cherchons une meilleure intégration des pays en développement dans le système commercial global, pour qu'ils puissent tirer les bénéfices de la mondialisation et rémédier à ses effets néfastes.
- Donc, la barre du succès pour le cycle de Doha a été mise assez haute. Qu'est-ce qu'il nous faut comme résultat à Cancun pour assurer un succès du cycle de Doha? La Ministérielle de Cancun représente une étape de mi-parcours, le véritable enjeu est de savoir si l'on parviendra à conclure les négociations d'ici à la fin 2004. Pour y arriver, il faut avoir fait, à Cancun, à peu près 50% de la négociation sur l'ensemble des sujets. Pour l'Europe, qui tient particulièrement à l'équilibre entre ouverture des marchés et renforcement des règles du jeu, il est très important que l'ensemble des dossiers avancent à un rythme comparable.
- Les dernières semaines ont vu un renforcement d'activité et de négociations à Genève - la perspective de Cancun a donc déjà donné un nouvel élan à la négociation. Le président du conseil général de l'OMC, Perez de Castillo, a mis sur la table un projet de déclaration finale qui représentera la base de travail des ministres à Cancun. Comme vous l'avez certainement entendu, ce projet ne nous enthousiasme pas, mais le texte a l'avantage d'être sur la table et d'avoir une structure claire. Ici ou là, que ce soit sur l'agriculture, les tarifs industriels, l'environnment ou les indications géographiques, il y a des déséquilibres qui nous vont pas. Mais, il faut bien que les ministres aient quelque chose à faire à Cancun! En tant que négociateur des 15, je continue à me battre pour un résultat équilibré entre ouverture des marchés et règles et pour une intégration de la dimension développement dans tous les sujets.
- On me demande souvent si je suis optimiste ou pessimiste sur les chances de succès de Cancun. En tant que négociateur, je ne suis ni l'un, ni l'autre. J'ai un mandat à remplir, et je vous en rendrai compte le moment venu.
- Mais je voudrais quand même souligner qu'on part à Cancun avec une bonne nouvelle: l'accord trouvé sur l'accès aux médicament le weekend passé, qui déroge aux brevets pour permettre aux pays qui en ont besoin d'importer les médicaments génériques, montre que l'OMC est capable de réagir avec souplesse et pragmatisme au besoin des pays en développement. Ceci confirme que la mondialisation peut être conjugué avec le développement et la régulation.